- Infiltrations de corticoïdes -
Solution anti-inflammatoire à Châtillon
Infiltrations de corticoïdes - Réduction des douleurs avant recours chirurgical
Le Dr. Mondoloni, médecin du sport à Châtillon, intègre les infiltrations dans sa pratique pour favoriser votre bien-être. Les infiltrations sont fréquemment utilisées en rhumatologie et en traumatologie du sport en raison de leur puissant effet anti-inflammatoire, ciblant rapidement la zone lésionnelle. Cependant, il est crucial de bien comprendre les nombreux effets secondaires associés à ces procédures afin de garantir leur efficacité sans causer de préjudices supplémentaires.
Les corticoïdes, couramment utilisés lors des infiltrations, exercent une action anti-inflammatoire rapide en inhibant la synthèse des cytokines pro-inflammatoires libérées lors d'épisodes traumatiques. Ces cytokines sont responsables d'une cascade inflammatoire à l'origine de la douleur et de l'altération des structures telles que les tendons, les articulations et les ligaments.
Les infiltrations sont généralement réservées aux poussées inflammatoires qui ne répondent pas au traitement anti-inflammatoire oral. Elles sont réalisées à différentes profondeurs dans ou autour de l'articulation, en fonction du site de la douleur et de la taille de l'articulation concernée.
Le choix du produit injecté dépend de plusieurs facteurs, notamment la profondeur de la zone affectée, la taille de l'articulation et la durée souhaitée de l'effet thérapeutique.
Les infiltrations de corticoïdes sont souvent diluées avec un anesthésique local tel que la xylocaïne, ce qui permet d'obtenir un soulagement rapide de la douleur.
Il est essentiel d'utiliser les infiltrations de manière raisonnée, en limitant leur nombre (généralement pas plus de trois par articulation par an), en préservant la santé articulaire et en observant un repos sportif d'au moins 15 jours après l'injection.
Indications des infiltrations
Les indications des infiltrations en traumatologie du sport concernent essentiellement :
- les lésions tendineuses (épaule, cheville, poignet, coude, le plus souvent) ; la substance cortisonée est alors fortement diluée avec un anesthésique local et bien évidemment jamais injectée dans le tendon même mais dans sa périphérie),
- les lésions des nerfs (canal carpien pour le nerf médian, loge de Guyon pour le nerf cubital, tunnel cubital pour le nerf cubital, névrome de Morton...),
- les souffrances articulaires (arthrose, genou gonflé, ménisque)...
Contre-indications médicales
Les contre-indications aux infiltrations :
- l'infection générale ou locale,
- le diabète déséquilibré,
- la prise d’anticoagulants si injection dans une articulation profonde,
- tout syndrome immunodépressif sévère,
- une lésion dans la peau dans la zone d’infiltration.
À savoir : les infiltrations de corticoïdes appartiennent à la classe des produits dopants. Aussi, pour pouvoir être utilisés légalement par le sportif en cas de contrôle anti-dopage inopiné, ceux-ci doivent faire l'objet d'une justification thérapeutique.
Le médecin prescripteur doit ainsi indiquer sur son ordonnance, le produit utilisé, la pathologie et la mention que cette substance peut positiver un contrôle anti-dopage. De même, le sportif doit signaler systématiquement la réalisation récente d'une infiltration et doit se munir en permanence de l’ordonnance justificative en cas de contrôle anti-dopage.
Effets indésirables
Les effets indésirables des infiltrations sont le plus souvent transitoires :
- dégénérescence du tendon pouvant aller jusqu'à la rupture du tendon (tendon rotulien et d'Achille surtout) : il faut injecter autour du tendon, jamais dans le tendon et diluer beaucoup le produit avec un anesthésique local ;
- décoloration de la peau ou atrophie de la peau ;
- aggravation parfois transitoire (quelques heures après) qui appelle un traitement par des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou l'application locale de glace ;
- lésions directes de nerfs par l'effraction de l'aiguille (nerf sciatique, nerf médian, nerf cubital...) ;
- phénomènes allergiques avec rash, flush, hypotension artérielle, choc vagal ;
- infection, rare, d'apparition retardée (après un délai de 48 heures.).
L'infiltration est un traitement rapide et puissant dont la sécurité d'emploi est moyenne. Son usage doit être adapté, longtemps réfléchi et s'accompagné d'un suivi et d'une évaluation régulière du patient.
Pour toute demande d'infiltration de corticoïdes, un rendez-vous bilan est obligatoire.
Docteur Gilles Mondoloni